Pegasus (2 numéros)
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Pegasus se propose d’être un lieu partagé de recherche en théorie littéraire appliquée et expérimentale, afin de susciter des mises en pratique conjointes et nourrir des hybridations stimulantes pour une redécouverte, un renouvellement et une création d’outils systématisables à l’analyse textuelle, favorisant des relectures inédites de la littérature.
En savoir plus sur cette revue
Présentation
Pegasus – pour un laboratoire expérimental et appliqué de théorie littéraire est né un été en Italie, à l’Université de Trente, à l’occasion du 36e congrès annuel du Conseil International d’Études Francophones (CIEF) qui s’est déroulé sur une semaine.
Cette idée de laboratoire, formalisée pour la première fois autour d’une limonade ensoleillée à la terrasse d’un parc où il était difficile de s’entendre tant les canards avoisinants cancanaient avec virulence, s’est manifestée à partir d’un triple souhait : hybrider les approches et associer les pratiques traditionnelles aux nouvelles ; créer un lieu commun et valoriser l’intergénérationnalité scientifique ; proposer un thesaurus pratique sous forme de palette analytique systématisable utilisable en Lettres et disciplines connexes.
Hybrider les approches et associer les pratiques traditionnelles aux nouvelles
Le laboratoire se propose comme espace de rassemblement à la croisée des courants, approches, concepts. Présenter et diffuser un panorama des pratiques existantes et en cours a pour intention de montrer les possibilités qu’offre la théorie littéraire en action.
Pegasus souhaite aussi susciter une appétence pour des mises en pratique conjointes et hybridations stimulantes susceptibles de réunir différents domaines d’études, pour voir éclore des analyses inédites de la théorie littéraire.
Les travaux qui portent sur diverses formes de contenus en SHS croisant, dans une logique didactique, les approches propres aux champs disciplinaires affiliés dans l’élaboration de modèles et grilles d’analyses innovants sont autant encouragés que bienvenus.
Créer un lieu commun et valoriser l’intergénérationnalité scientifique
Le laboratoire propose d’être un lieu commun de recherches, pourtant nombreuses, mais éparpillées, pas forcément étiquetées comme telles d’ailleurs, en théorie littéraire appliquée et expérimentale.
Faire de Pegasus un carrefour pour que se croisent les chemins de spécialistes de divers horizons a plusieurs visées.
Valoriser ces recherches atypiques, le plus souvent classées et référencées en fonction du champ d’étude ou discipline dominante, et non selon la composante modélisante, facette parmi d’autres de la théorie littéraire – et le serpent se mord la queue puisqu’un espace de rattachement pour cette frange de spécialisation ne semble(ait ?) pas avoir d’existence propre.
Faciliter la rencontre, ensuite, condition propice à l’émulation intellectuelle et à l’avancement de la recherche, eux-mêmes facteurs pour venir renforcer la présence de la communauté scientifique concernée. Par extension, Pegasus serait d’ailleurs ravi de participer ou collaborer à des projets connexes – si cette perspective vous parle, n’hésitez pas à vous manifester en ce sens.
Et, contribuer au rayonnement de la pratique modélisable : d’un côté, en invitant à utiliser les différents outils analytiques présentés dans chaque numéro ; de l’autre, en encourageant à expérimenter soi-même.
Proposer un thesaurus pratique sous forme de palette analytique systématisable
Le laboratoire a pour dernier souhait de contribuer au renouvellement et à la création d’outils analytiques de la théorie littéraire.
À travers des articles qui proposent des modélisations conceptuelles applicables sur corpus, la théorie littéraire expose son aspect le plus pragmatique. L’intérêt pour le procédé systémique, entre application, expérimentation, création, est la pierre angulaire de Pegasus qui se conçoit donc comme un laboratoire expérimental.
Par-là, l’ambition du laboratoire est de (faire)construire, au fil des publications, un thesaurus pratique sous forme de palette analytique systématisable.
Pour finir, Pegasus aimerait, à une échelle plus large, explorer et contribuer à ouvrir le champ des possibles en faveur d’un renouveau et d’une expérimentation de certaines pratiques épistémologiques, didactiques et analytiques en théorie littéraire pour – sans pour autant céder du terrain en exigence scientifique – la rendre plus accessible et ludique, notamment auprès des jeunes et futures générations.
Ofra Lévy
Coordonnées
Ofra Lévy : ofra_92@hotmail.fr
L’éditeur
Classiques Garnier
La directrice de publication
Ofra Lévy (UMR 7172 THALIM, U. Sorbonne Nouvelle)
Le comité de rédaction
Marie Bernanoce (UMR 5316 Litt&Arts, U. Grenoble Alpes)
Gaëtan Brulotte (U. de Louisiane, Etats-Unis)
Ofra Lévy (UMR 7172 THALIM, U. Sorbonne Nouvelle)
Le comité scientifique – en l’état actuel
Jean-Michel Adam (CLE, U. de Lausanne, Suisse)
Raphaël Baroni (RéNaF, U. de Lausanne, Suisse)
Marie Bernanoce (UMR 5316 Litt&Arts, U. Grenoble Alpes)
Michel Bernard (UMR 7172 THALIM, U. Sorbonne Nouvelle)
Baptiste Bohet (UMR 7172 THALIM, U. Sorbonne Nouvelle)
Claude Blum (Classiques Garnier / U. Sorbonne)
Gaëtan Brulotte (U. de Louisiane, Etats-Unis)
Ioana Galleron (UMR 8084 LATTICE, U. Sorbonne Nouvelle)
Alexandre Gefen (UMR 7172 THALIM / U. Sorbonne Nouvelle / CNRS)
Matthieu Letourneux (EA 1586 CSLF/ U. Nanterre)
Ofra Lévy (UMR 7172 THALIM, U. Sorbonne Nouvelle)
John Pier (CRAL CNRS/EHESSS & U. de Tours)
Gerald Prince (U. de Pennsylvanie, États-Unis)
François Rastier (INaLCO-ERTIM / CNRS)
Yves Reuter (ULR 4354 CIREL / U. de Lille)
Alain Schaffner (UMR 7172 THALIM, U. Sorbonne Nouvelle)
Déclaration sur l’éthique et les bonnes pratiques éditoriales
Les normes éthiques et de bonnes pratiques éditoriales de la revue sont calquées sur celles des Éditions Classiques Garnier consultables à la page suivante :
https://classiques-garnier.com/normes-ethiques.html
Pegasus – pour un laboratoire expérimental et appliqué de théorie littéraire est né un été en Italie, à l’Université de Trente, à l’occasion du 36e congrès annuel du Conseil International d’Études Francophones (CIEF) qui s’est déroulé sur une semaine.
Cette idée de laboratoire, formalisée pour la première fois autour d’une limonade ensoleillée à la terrasse d’un parc où il était difficile de s’entendre tant les canards avoisinants cancanaient avec virulence, s’est manifestée à partir d’un triple souhait : hybrider les approches et associer les pratiques traditionnelles aux nouvelles ; créer un lieu commun et valoriser l’intergénérationnalité scientifique ; proposer un thesaurus pratique sous forme de palette analytique systématisable utilisable en Lettres et disciplines connexes.
Hybrider les approches et associer les pratiques traditionnelles aux nouvelles
Le laboratoire se propose comme espace de rassemblement à la croisée des courants, approches, concepts. Présenter et diffuser un panorama des pratiques existantes et en cours a pour intention de montrer les possibilités qu’offre la théorie littéraire en action.
Pegasus souhaite aussi susciter une appétence pour des mises en pratique conjointes et hybridations stimulantes susceptibles de réunir différents domaines d’études, pour voir éclore des analyses inédites de la théorie littéraire.
Les travaux qui portent sur diverses formes de contenus en SHS croisant, dans une logique didactique, les approches propres aux champs disciplinaires affiliés dans l’élaboration de modèles et grilles d’analyses innovants sont autant encouragés que bienvenus.
Créer un lieu commun et valoriser l’intergénérationnalité scientifique
Le laboratoire propose d’être un lieu commun de recherches, pourtant nombreuses, mais éparpillées, pas forcément étiquetées comme telles d’ailleurs, en théorie littéraire appliquée et expérimentale.
Faire de Pegasus un carrefour pour que se croisent les chemins de spécialistes de divers horizons a plusieurs visées.
Valoriser ces recherches atypiques, le plus souvent classées et référencées en fonction du champ d’étude ou discipline dominante, et non selon la composante modélisante, facette parmi d’autres de la théorie littéraire – et le serpent se mord la queue puisqu’un espace de rattachement pour cette frange de spécialisation ne semble(ait ?) pas avoir d’existence propre.
Faciliter la rencontre, ensuite, condition propice à l’émulation intellectuelle et à l’avancement de la recherche, eux-mêmes facteurs pour venir renforcer la présence de la communauté scientifique concernée. Par extension, Pegasus serait d’ailleurs ravi de participer ou collaborer à des projets connexes – si cette perspective vous parle, n’hésitez pas à vous manifester en ce sens.
Et, contribuer au rayonnement de la pratique modélisable : d’un côté, en invitant à utiliser les différents outils analytiques présentés dans chaque numéro ; de l’autre, en encourageant à expérimenter soi-même.
Valoriser l’intégénérationnalité scientifique est également une des volontés du laboratoire.
Pour voir connecter, d’une part, plusieurs visions, mais aussi héritage et renouveau, avec l’idée d’un partage en processus évolutif entre individus qui sont à différents stades de leur parcours et carrière, dans une dynamique égalitaire, sans faire cas de places prédéfinissantes qui pourraient s’échelonner sur une chaîne alimentaire de la recherche.
Et ce, d’autant plus puisque les ruptures générationnelles sur le plan scientifique peuvent parfois, malheureusement, conduire à des initiatives en cycles se targuant d’un renouveau qui n’en ont que le qualificatif.Proposer un thesaurus pratique sous forme de palette analytique systématisable
Le laboratoire a pour dernier souhait de contribuer au renouvellement et à la création d’outils analytiques de la théorie littéraire.
À travers des articles qui proposent des modélisations conceptuelles applicables sur corpus, la théorie littéraire expose son aspect le plus pragmatique. L’intérêt pour le procédé systémique, entre application, expérimentation, création, est la pierre angulaire de Pegasus qui se conçoit donc comme un laboratoire expérimental.
Par-là, l’ambition du laboratoire est de (faire)construire, au fil des publications, un thesaurus pratique sous forme de palette analytique systématisable.
Pour finir, Pegasus aimerait, à une échelle plus large, explorer et contribuer à ouvrir le champ des possibles en faveur d’un renouveau et d’une expérimentation de certaines pratiques épistémologiques, didactiques et analytiques en théorie littéraire pour – sans pour autant céder du terrain en exigence scientifique – la rendre plus accessible et ludique, notamment auprès des jeunes et futures générations.
Ofra Lévy
Coordonnées
Ofra Lévy : ofra_92@hotmail.fr
L’éditeur
Classiques Garnier
La directrice de publication
Ofra Lévy (UMR 7172 THALIM, U. Sorbonne Nouvelle)
Le comité de rédaction
Marie Bernanoce (UMR 5316 Litt&Arts, U. Grenoble Alpes)
Gaëtan Brulotte (U. de Louisiane, Etats-Unis)
Ofra Lévy (UMR 7172 THALIM, U. Sorbonne Nouvelle)
Le comité scientifique – en l’état actuel
Jean-Michel Adam (CLE, U. de Lausanne, Suisse)
Raphaël Baroni (RéNaF, U. de Lausanne, Suisse)
Marie Bernanoce (UMR 5316 Litt&Arts, U. Grenoble Alpes)
Michel Bernard (UMR 7172 THALIM, U. Sorbonne Nouvelle)
Baptiste Bohet (UMR 7172 THALIM, U. Sorbonne Nouvelle)
Claude Blum (Classiques Garnier / U. Sorbonne)
Gaëtan Brulotte (U. de Louisiane, Etats-Unis)
Ioana Galleron (UMR 8084 LATTICE, U. Sorbonne Nouvelle)
Alexandre Gefen (UMR 7172 THALIM / U. Sorbonne Nouvelle / CNRS)
Philippe Hamon (EA 3423 CRP19 / U. Sorbonne Nouvelle)
Louis Hébert (U. du Québec, Canada)
Françoise Lavocat (UMR EA172 CERC, U. Sorbonne Nouvelle)Matthieu Letourneux (EA 1586 CSLF/ U. Nanterre)
Ofra Lévy (UMR 7172 THALIM, U. Sorbonne Nouvelle)
John Pier (CRAL CNRS/EHESSS & U. de Tours)
Gerald Prince (U. de Pennsylvanie, États-Unis)
François Rastier (INaLCO-ERTIM / CNRS)
Yves Reuter (ULR 4354 CIREL / U. de Lille)
Alain Schaffner (UMR 7172 THALIM, U. Sorbonne Nouvelle)
Déclaration sur l’éthique et les bonnes pratiques éditoriales
Les normes éthiques et de bonnes pratiques éditoriales de la revue sont calquées sur celles des Éditions Classiques Garnier consultables à la page suivante :
https://classiques-garnier.com/normes-ethiques.html