Résumé : En réinscrivant le Discours dans la tradition du « discours naturel », Olivier Guerrier chercher à comprendre la parole vive de La Boétie comme une parole qui se construit dans le moment même où elle s’éprouve : ce n’est alors pas seulement le système de production ou l’ordre même du discours qui se trouvent transformés, c’est aussi le système de sa réception, tant la parole de La Boétie invoque et convoque un lecteur aussi libre que la parole qu’il lui adresse.