Résumé : Si La Boétie et Hobbes semblent proposer deux pensées politiques très différentes, Raffaela Santi montre qu’il est possible de les rapprocher au motif de leur intérêt pour la question de la soumission volontaire des hommes au pouvoir – sans compter que tous deux traduisent Homère, dont il font un usage politique. Il n’en reste pas moins bien sûr que la soumission volontaire est le pire des maux pour l’un, et un remède indispensable pour l’autre.