Résumé : Didier Foucault étudie les formes de la pensée de la nature chez un des philosophes naturalistes les plus radicaux du xvie siècle, Jules-César Vanini ; il montre de quelle manière la nature, plus encore qu’une forme ou une essence, est pensée par Vanini comme une force, dont l’action est si universelle qu’elle efface la coupure entre nature et surnature. Mais cette unité de la nature n’entraîne pas sa transparence, et l’homme lui-même n’en comprend pas tous les mécanismes secrets.