Résumé : S’il existait bien des discours en français sur l’Italie vers 1580, il n’y avait pas alors de formes codifiées pour rendre compte d’un voyage privé en Italie, fréquent chez les membres de la noblesse. L’ouvrage auquel Montaigne se consacra pendant plusieurs mois, en reprenant un chantier ouvert par son secrétaire, ressortissait à un genre inchoatif, représenté aujourd’hui par une dizaine de textes analogues. Seule une perspective comparative permet de mettre en évidence son originalité.