Résumé : L’un des aristonymes les plus mystérieux du xixe siècle est celui d’Isidore Ducasse. Mais le comte de Lautréamont n’est pas son seul pseudonyme, puisque le héros qu’il met en scène, Maldoror, s’identifie avec un autre personnage, celui de l’auteur lui-même. L’œuvre suggère des liens plus ou moins implicites entre la fiction et la biographie d’Isidore Ducasse. Dans la poétique ducassienne, la signature semble ratifier la création d’une identité fictive, à la fois littéraire et fictionnelle.