Résumé : Tout en relevant les traits qui auraient pu conseiller à Boccace d’inscrire la Griselda dans son répertoire des femmes illustres, on montre que ce n’est pas à Boccace lui-même, en dépit des qualités éclatantes du conteur, mais d’abord à Pétrarque, puis vingt ans plus tard, au comte de Saluces (Saluzzo), que revient le geste qui installera durablement l’héroïne dans le panthéon des femmes exemplaires.